Billets David Byrne

David Byrne, d'abord célèbre pour son passage à la tête du groupe américain de new wave Talking Heads, a mené une carrière solo tout aussi réussie (bien qu'expérimentale), englobant la musique, le cinéma et l'art de la performance.

Né à Dumbarton, en Écosse, et ayant grandi à Baltimore, dans le Maryland, David Byrne a interrompu par hasard ses études à la prestigieuse Rhode Island School of Design avant de fonder les Talking Heads en 1975. Avec Chris Frantz, Tina Weymouth et Jerry Harrison, le groupe est rapidement devenu une voix marquante de la fin du XXe siècle. Le groupe a été l'un des plus importants du XXe siècle. Connu pour son mépris des frontières entre les genres, le groupe a obtenu une grande reconnaissance de la critique avec des albums comme Remain in Light (1980) et Speaking in Tongues (1983), avec leurs hits respectifs Once in a Lifetime et This Must Be The Place. Le chant singulier de Byrne et ses textes intellectuels ont donné au groupe un profil unique, tandis que la collaboration avec le producteur Brian Eno a permis d'élargir la palette sonore du groupe grâce à des structures de chansons avant-gardistes. Le film de concert révolutionnaire des Talking Heads, Stop Making Sense (1984), a montré le style de performance visionnaire de Byrne et a donné un avant-goût de son héritage en tant que figure très remarquée de la culture pop.

Depuis qu'il a pris son indépendance, David Byrne n'a cessé, dans ses aspirations artistiques aussi diverses soient-elles, d'associer sa musique à la performance, aux arts visuels ou aux commentaires sociaux. L'œuvre solo de Byrne se caractérise une fois de plus par une approche fluide des genres, offrant sa vision du latin (Rei Momo de 1989), des arrangements orchestraux (The Forest de 1991) et même de la musique écossaise (Lead Us Not Into Temptation de 2003). En 2002, il a collaboré avec le duo britannique X-Press 2 sur le tube dancefloor "Lazy", dans lequel Byrne a combiné son chant détendu et son lyrisme sardonique avec un fond sonore électronique. Son goût pour les collaborations ne s'est jamais démenti : en 2008 est sorti "Everything That Happens Will Happen Today" (Brian Eno), en 2010 "Here Lies Love" (Fatboy Slim) et en 2012 "Love This Giant" (St. Vincent).

En 2018, David Byrne a sorti American Utopia, son premier album solo depuis Grown Backwards (2004). L'album, qui traite de l'optimisme en période d'incertitude politique et fait partie d'un projet multimédia plus vaste intitulé Reasons to Be Cheerful, a permis à Byrne d'enregistrer son album le mieux classé à ce jour dans le Billboard 200 et l'a entraîné dans une ambitieuse tournée aux États-Unis et en Europe. Le spectacle, doté de chorégraphies élaborées et d'une troupe de musiciens, a été présenté à Broadway en 2020, avec Spike Lee comme réalisateur. Le film du concert est sorti peu après et le spectacle a remporté un Tony Award très convoité.

Byrne sera de retour au Royaume-Uni et en Irlande en mars 2026, avec des dates à Cardiff, Londres, Glasgow, Manchester et Dublin dans le cadre de sa tournée An Evening With David Byrne - Who is the Sky.

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